Martine Chartrand
Artiste visuelle - cinéaste / Visual Artist - FilmMaker
Filmographie / Filmography : MacPherson | Âme noire/Black Soul | T.V. Tango
MacPherson
Synopsis | Videos | Images | Prix et festivals/Awards | Générique/Credits | Liens/Links | Extrait littéraire/Book Excerpt
2012, 10 min 52s
Réalisation / Direction : Martine Chartrand
Producteurs / Producers : Marcel Jean, Marc Bertrand
Production : Office national du film du Canada / National Film Board of Canada
Dossier de presse ONF (.pdf)
>>> MacPherson | Un film de Martine Chartrand
MacPherson par Martine Chartrand, Office national du film du Canada
>>> Click here to view English Version
Au Québec, vers 1933, le jeune poète Félix Leclerc se lie d’amitié avec l’ingénieur-chimiste jamaïcain Frank Randolph Macpherson. Amateur de jazz, universitaire et employé d’une compagnie papetière, Macpherson inspire Leclerc, qui écrit alors une chanson portant sur la drave et les périls qui menacent les draveurs, chanson qu’il intitule « MacPherson ». Sous la plume du poète, l’ami jamaïcain devient ainsi l’un de ces hommes qui dansent sur les billots, et il trouve une mort héroïque en faisant sauter un embâcle. Le vrai Macpherson mourra autrement, lors d’un hiver rigoureux. C’est en France que Leclerc apprendra la mort de son ami, survenue en 1951.
Dans la chaleur de cette amitié interraciale née au cœur d’un pays d’hiver, au son de quelques airs de jazz, de musique traditionnelle québécoise, de mento jamaïcain et d’une sonate de Schubert, une poésie métissée vient éclore, sous les mains habiles de Martine Chartrand qui, après Âme noire, revient avec un nouveau film de peinture sur verre animé sous la caméra 35 mm, faisant danser plus de 10 000 peintures sous ses doigts. Autour de la mise en images de la célèbre chanson de Leclerc, la cinéaste rend un double hommage au poète ainsi qu’à son ami scientifique et briseur de frontières. Des rivières du Lac-Saint-Jean aux musiciens de la Nouvelle-Orléans, des poings revendicateurs du légendaire boxeur Jack Johnson au vol libérateur des oies blanches, les éléments se mêlent et s’emportent en de vigoureux traits de couleurs qui disent tantôt l’amour, tantôt la mort. Entre la fiction et le documentaire, à travers une suite de séquences porteuses d’Histoire et une imagerie somptueuse, MacPherson évoque aussi avec délicatesse les sentiments qui auraient lié l’ingénieur jamaïcain et l’une des sœurs du poète.
>>> PAROLES DE LA CHANSON DE FÉLIX LECLERC (français, english, espagnol)
Réalisation / Direction : Martine Chartrand
Producteurs / Producers : Marcel Jean, Marc Bertrand
Production : Office national du film du Canada / National Film Board of Canada
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>>> MacPherson | Un film de Martine Chartrand
MacPherson par Martine Chartrand, Office national du film du Canada
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Au Québec, vers 1933, le jeune poète Félix Leclerc se lie d’amitié avec l’ingénieur-chimiste jamaïcain Frank Randolph Macpherson. Amateur de jazz, universitaire et employé d’une compagnie papetière, Macpherson inspire Leclerc, qui écrit alors une chanson portant sur la drave et les périls qui menacent les draveurs, chanson qu’il intitule « MacPherson ». Sous la plume du poète, l’ami jamaïcain devient ainsi l’un de ces hommes qui dansent sur les billots, et il trouve une mort héroïque en faisant sauter un embâcle. Le vrai Macpherson mourra autrement, lors d’un hiver rigoureux. C’est en France que Leclerc apprendra la mort de son ami, survenue en 1951.
Dans la chaleur de cette amitié interraciale née au cœur d’un pays d’hiver, au son de quelques airs de jazz, de musique traditionnelle québécoise, de mento jamaïcain et d’une sonate de Schubert, une poésie métissée vient éclore, sous les mains habiles de Martine Chartrand qui, après Âme noire, revient avec un nouveau film de peinture sur verre animé sous la caméra 35 mm, faisant danser plus de 10 000 peintures sous ses doigts. Autour de la mise en images de la célèbre chanson de Leclerc, la cinéaste rend un double hommage au poète ainsi qu’à son ami scientifique et briseur de frontières. Des rivières du Lac-Saint-Jean aux musiciens de la Nouvelle-Orléans, des poings revendicateurs du légendaire boxeur Jack Johnson au vol libérateur des oies blanches, les éléments se mêlent et s’emportent en de vigoureux traits de couleurs qui disent tantôt l’amour, tantôt la mort. Entre la fiction et le documentaire, à travers une suite de séquences porteuses d’Histoire et une imagerie somptueuse, MacPherson évoque aussi avec délicatesse les sentiments qui auraient lié l’ingénieur jamaïcain et l’une des sœurs du poète.
>>> PAROLES DE LA CHANSON DE FÉLIX LECLERC (français, english, espagnol)
Filmographie / Filmography : MacPherson | Âme noire/Black Soul | T.V. Tango